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OIE: changement mondial dans l'utilisation des antibiotiques chez les animaux

Le rapport publié par l'OIE montre un progrès à l’échelle mondiale, des réglementations ainsi que du suivi de l'utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux.

18 Février 2019
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L'OIE a élaboré un système de recueil des données sur une base volontaire auquel tout pays peut contribuer. Le rapport présente ainsi les conclusions générales de la troisième session de recueil annuel des données, délivrant une analyse de la situation aux niveaux régional et mondial de 2015 à 2017. Un nombre record de 155 pays y ont participé, indiquant la meilleure compréhension et priorisation du problème au niveau international.

Ce rapport montre que le signalement de l'utilisation des antimicrobiens pour la promotion de croissance a reculé, passant de 60 pays utilisateurs à 45 depuis la session précédente. Néanmoins, les antimicrobiens essentiels, classés par l'OMS dans la catégorie « des antimicrobiens d'importance critique », dont la colistine, continuent d'être utilisés systématiquement dans plusieurs régions dans cet objectif. Cette pratique met en danger l'efficacité de nombreux médicaments que nous considérons actuellement comme acquise tant chez les animaux que chez les humains.

Ce rapport fait état d'une évolution positive de la situation. Bien que 72 pays ne disposent toujours pas de cadre règlementaire sur l'utilisation des promoteurs de croissance, ce chiffre est en baisse depuis le premier rapport de la base de données, qui indiquait que 110 pays manquaient d'un tel cadre. Ce déclin suggère que des progrès substantiels ont été réalisés dans la mise en œuvre de règlementations sur l'utilisation des agents antimicrobiens.

Pour nombre de pays, le processus de création de systèmes de collecte des données au niveau national est aussi important que les données elles-mêmes, car il illustre leur bonne volonté à s'inscrire dans cette démarche.

Grâce à ce processus, plusieurs obstacles à la collecte de données de qualité ont pu être mieux compris et identifiés :

  • L'inadéquation de la structure et de l'application des cadres réglementaires régissant l'utilisation des antimicrobiens ;
  • L'absence d'outils adéquats et de ressources humaines pour faciliter le recueil et l'analyse des données ;
  • Le défaut de coordination et de collaboration des autorités nationales entre elles, et avec le secteur privé.

D'une manière encourageante, chaque année, de plus en plus de pays sont en mesure de reporter non seulement des données qualitatives, mais aussi quantitatives, telles que les quantités d'agents antimicrobiens utilisés. Ce troisième rapport montre une augmentation des données quantitatives de 32% depuis le démarrage de la collecte des données.

Vendredi, 14 février 2019/ OIE.
http://www.oie.int

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