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Le ministre de l'Agriculture, Piet Adema, souhaite interdire l'utilisation d'appareils à électrochocs sur les animaux dans les élevages. L'objectif est qu'à partir du 1er juillet 2025, il ne soit plus permis de faire avancer les animaux avec ce type d'équipement électrique dans les fermes et pendant le transport.
L'utilisation de dispositifs à électrochocs n'est désormais autorisée que dans des circonstances exceptionnelles. Par exemple, l'appareil ne peut être utilisé que pour les bovins et les porcs adultes qui refusent de bouger. Et seulement à condition que l'animal qui se trouve devant lui ait la possibilité de bouger, que les chocs ne durent pas plus d'une seconde, qu'ils ne soient pas administrés de manière répétée et que l'appareil ne soit utilisé que sur les muscles des pattes arrière. Cependant, la pratique montre que les électrochocs sont encore utilisés trop souvent et de manière non conforme aux règles.
L'interdiction sera soumise aux deux chambres dès que possible, afin qu'elle puisse entrer en vigueur au 1er juillet 2025. À partir de cette date, des outils alternatifs devront être utilisés dans les élevages et pendant le transport. L'Autorité néerlandaise de Sécurité des Aliments et des Produits de Consommation (NVWA) veillera à l'application de cette mesure par le biais de contrôles aléatoires dans les exploitations agricoles et lors du chargement des animaux dans les camions en vue de leur transport hors des Pays-Bas.
La législation européenne ne laissant que peu de place à des règles nationales plus strictes pour protéger les animaux lors de l'abattage, il n'est pas possible d'imposer également l'interdiction aux abattoirs. Il est donc envisagé d'adopter une règle politique pour clarifier les possibilités limitées d'utilisation des électrochocs dans les abattoirs.
24 juin 2024/ Gouvernement national/ Pays-Bas.
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