Les autorités vétérinaires polonaises ont confirmé la présence de PPA dans un élevage commercial porcin de plus de 23.000 têtes (6.904 truies, 16.037 porcelets, 776 porcs et 29 verrats) située à Niedoradz (commune d'Otyń, poviat Nowosolski) dans la voïvodie de Lubuskie , à l'ouest du pays.
Les premiers cas de PPA dans la voïvodie de Lubuskie sont apparus au mois de novembre, affectant uniquement les sangliers, représentant un bond important en quantité car jusqu’alors, les cas de PPA dans le pays étaient localisés à l'est, à plus de 300 km (voir plan).
De novembre 2019 à aujourd'hui, 146 cas de PPA ont été confirmés chez des sangliers dans la zone où se trouve l’élevage.
À la suite de l'enquête menée immédiatement, les autorités polonaises ont signalé qu'au cours du mois de mars, cinq déplacements de porcelets ont été enregistrés depuis cette exploitation vers d'autres élevages en Pologne, qui ont été placées sous surveillance officielle. Par ailleurs, le 17 mars, un déplacement de 93 truies a été effectué de cet élevage vers un abattoir ; la viande de ces animaux a été confisquée et éliminée de manière appropriée dans une usine de traitement des sous-produits.
La proximité de cette zone avec la frontière allemande (environ 12 kilomètres) est à souligner, pour le possible risque d'incursion de la maladie sur le territoire allemand. Le fait de déclarer la présence de la maladie en Allemagne entraînerait un énorme impact économique sur la filière porcine européenne, car l'Allemagne verrait ses exportations diminuer, ce qui produirait une offre excédentaire faisant baisser les prix du porc dans l'UE. Depuis que les premiers foyers de PPA ont été signalés dans des populations de sangliers dans l'ouest de la Pologne, les autorités allemandes ont renforcé les mesures de prévention des maladies, d'une part en travaillant étroitement avec les autorités polonaises pour mettre en œuvre des mesures dans la zone touchée et, d'autre part, par la mise en œuvre de mesures du côté allemand de la frontière, visant principalement à accroître la surveillance, à améliorer la biosécurité et à réduire la densité des sangliers dans la zone.
23 mars 2020 /GIW/ Pologne.
www.wetgiw.gov.pl