Lors de la réunion virtuelle du groupe permanent d'experts sur la peste porcine africaine (SGE ASF16), les pays membres participants ont présenté leur situation épidémiologique nationale en matière de peste porcine africaine. Voici un résumé de la présentation, "La peste porcine africaine en Asie et dans le Pacifique et la SGE-ASF pour l'Asie", présenté par Yooni Oh, coordinateur régional du Projet FAO RAP.
En novembre 2020, 13 pays de la région Asie-Pacifique avaient fait état officiellement de la PPA (la Chine, la Mongolie, le Vietnam, le Cambodge, la Corée du Nord, le Laos, le Myanmar, les Philippines, la Corée du Sud, le Timor oriental et l'Indonésie ; la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l'Inde en ont fait état pour la première fois en 2020).
Au moins 8 millions de porcs sont morts ou ont été abattus, bien que le chiffre réel soit probablement beaucoup plus élevé. La Corée du Sud continue de signaler des cas chez les sangliers. Le Myanmar a signalé un nouveau cas dans la région de Sagaing. En Indonésie, des décès de porcs suspectés d'être causés par la PPA ont été détectés à Nias, Sumatra Nord/Sud, Bali et Nusa Tenggara Est. Actuellement, le Timor oriental compte un total de 126 foyers actifs dans le pays, dont 7 des 13 villes sont touchées.
Plusieurs défis ont été identifiés en ce qui concerne le contrôle de la PPA en Asie. Il existe une forte densité de population porcine en Asie de l'Est et du Sud-Est. La région compte un grand nombre de petites exploitations agricoles dont la biosécurité est médiocre. Les chaînes de valeur sont complexes et fonctionnent au-delà des frontières nationales. Les pratiques culturelles liées à l'utilisation des porcs et à la consommation alimentaire peuvent créer des voies de risque supplémentaires. Enfin, la mondialisation a permis aux personnes et aux produits de voyager plus facilement, rapidement et sur de longues distances.
23 novembre 2020/ OIE.
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