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Suite à la découverte ce 8 janvier 2019 de 2 sangliers contrôlés positifs dans la zone d'observation renforcée, entre Meix-devant-Virton et Sommethonne, les zones opérationnelles de lutte vont être adaptées, compte tenu de la progression du virus vers l'ouest.
Le 09/01/2019, le ministère du Gouvernement Wallon a annoncé que deux sangliers ont été contrôlés positifs à la peste porcine africaine (PPA) en dehors de la zone tampon (zone I), au sein de la zone d’observation renforcée (ZOR) (zone II), entre Meix-devant-Virton et Sommethonne (Figure 1). Ces deux cas confirment la forte progression observée de la PPA vers l’Ouest de la Belgique, se rapprochant de la frontière française. Il s’agit des deux premiers cas découverts au-delà des clôtures installées en Belgique autour de la zone II. Pour rappel, ce rideau de clôtures est fragmenté du fait de zones urbanisées et de routes.
Les autorités belges annoncent qu’en raison de ces nouvelles découvertes, la zone tampon va être étendue sur une partie de la zone d’observation renforcée, au sud-ouest, modifiant ainsi les zones opérationnelles de lutte. Aussi, des mesures ont été prises afin d’accroître le dispositif de lutte : surveillance de l’ensemble des zones et recherche systématique des cadavres d’animaux infectés, respect strict des règles de biosécurité, établissement d’une clôture supplémentaire à l’ouest à l’axe Pin-Orval-Limes-Gérouville-Sommethonne-Villers-la-Loue, et intensification des efforts d’abattage de sangliers (utilisation de pièges).
L’ensemble de ces mesures et des dispositifs mis en place depuis la mi-septembre a de nouveau été validé. Une clôture a été construite pour limiter les mouvements des animaux, constituée de deux tronçons Ouest (18km) et Est (13km). La Belgique prévoit de construire de nouvelles clôtures à la frontière avec la France pour un cumul de 45 km.
Mercredi, 9 janvier 2019/ ESA/ France.
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