Un dispositif de crise a été activé tant au niveau national que local dans la Région Grand-Est. Il associe les représentants des professionnels de l’élevage porcin, des chasseurs et des services forestiers, les experts scientifiques et les représentants de l’État.
Une « zone blanche » de 78 km²
Le périmètre de la « zone blanche » a été précisé suite à l'avis des experts scientifiques de l’Anses. Cette zone se situe près des zones où ont été trouvées les derniers cas de PPA en Belgique. Elle longe les départements de la Meuse et des Ardennes et couvre une superficie de 78 km².
La clôture s'étendra sur 26,6 km. La pose de la clôture, fixe et enfouie dans le sol, débutera dès le début de la semaine du 21 janvier par le tronçon central le plus à risque (départements de la Meuse et des Ardennes).
Réduire les risques de propagation
Dans cette zone, toute activité forestière - économique et de loisir - est interdite dès le week-end du 19 janvier. Dans l'objectif de réduire le risque de propagation de la maladie, le dépeuplement des sangliers sera conduit par des actions de chasse intensive. Ces actions mobiliseront les chasseurs, l’ONCFS et l’ONF. L’État subventionnera les chasseurs à hauteur de 100 euros par animal abattu. Les sangliers abattus seront géolocalisés et transportés en respectant les règles de biosécurité jusqu'au point de collecte de l’équarrisseur.
L’activité des patrouilles de surveillance de l’ONCFS sera renforcée pour accroître la surveillance des sangliers morts et apporter des garanties maximales sur le maintien du statut indemne de la France.
En complément de la zone blanche et afin d’anticiper toute évolution de la situation sanitaire, deux autres tronçons seront clôturés progressivement : ils sont situés le long de la frontière dans les Ardennes et en Meurthe-et-Moselle. Dans ces zones, une chasse intensive sera également pratiquée.
Loïc Evain a rappelé la détermination des services de l’État, au plus haut niveau, à tout mettre en œuvre pour préserver le statut indemne de la France.
Vendredi, 18 janvier 2019/ Ministère de l'Agriculture et l'Alimentation/ France.
https://agriculture.gouv.fr