Le texte répond à la nécessité de préserver la souveraineté alimentaire du pays et constitue une partie de la réponse aux mobilisations récentes des agriculteurs.
Le texte a été enrichi par les députés avec l’examen de plus de 5 500 amendements qui a conduit à l’adoption d’une part notable d’amendements provenant d’initiatives des parlementaires appartenant à des groupes minoritaires et d’opposition.
Certaines de ses dispositions ont été étendues ou précisées par le travail parlementaire.
La consécration du développement de l’agriculture comme étant d’intérêt général majeur (article 1er), se traduit notamment désormais par :
- Des objectifs chiffrés :
- D’atteindre au moins 400 000 exploitations agricoles en 2035 ;
- D’augmentation du nombre de personnes formées aux métiers de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de vétérinaires et d’ingénieurs agronomes ;
- De renforcement de la promotion et de l’accès à la validation des acquis de l’expérience et sur les moyens des maisons familiales rurales.
- La reconnaissance :
- De l’importance fondamentale du revenu agricole et de l’amélioration des conditions de travail ;
- Du caractère stratégique de nos filières, et en particulier dans le cadre de la lutte contre la décapitalisation de l’élevage en cohérence avec nos besoins alimentaires ;
- D’une trajectoire de développement de notre agriculture biologique, pour qu’elle atteigne 21% des surfaces cultivées d’ici 2030 et celle des légumineuses de 10% ;
- Des singularités des territoires et de l’Outre-mer.
- D’autres dispositions ont été précisées :
- Le guichet unique « France Services Agriculture » est rendu plus simple d’accès pour les porteurs de projet et garantit à la fois le pluralisme et la neutralité indispensables pour conforter la légitimité du service de proximité qu’il propose ;
- L’objectif du diagnostic modulaire est de préparer les cessions et installations, et consolider leur viabilité économique, sociale, environnementale et climatique ;
- Les ordonnances ont été remplacées par des écritures « en dur » dans la loi sur la révision de l’échelle des peines concernant certains délits non intentionnels, et sur la responsabilité des détenteurs de chiens de troupeaux qui permettront une mise en œuvre rapide de ces avancées très attendues par les agriculteurs.
29 mai 2024/ Ministère de l'Agriculture et de la Souverainété Alimentaire/ France.
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