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Rabobank : la chaîne de valeur céréales-porc doit relever les points forts du pays

Au cours des 30 dernières années, la chaîne de valeur européenne —allant des céréales & oléagineux (G&O, de l'anglais grains & Oilseeds) à la viande de porc en passant par les aliments pour animaux— s'est développée en trois modèles commerciaux principaux : spécialisation, semi-intégration et pleine intégration.

2 Mars 2016
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Une forte inestabilité du marché des céréales et oléagineux, une stagnation de la demande en aliments pour animaux et protéine animale dans l'UE, ainsi que la consolidation des courtiers mondiaux de céréales et oléagineux (G&O, en anglais grains & oilseeds) ont fait augmenter la pression sur la chaîne de valeur. Ceci a conduit à l'expansion géographique des acteurs européens de l'aliment composé et à la consolidation en cours de l'industrie de la protéine animale dans l'UE, selon le rapport de Rabobank  "Où est le haut de la chaîne de valeur européenne des céréales à la viande de porc ? : Renforcer les points forts du pays."

Au cours des 30 dernières années, la chaîne de valeur européenne —allant des céréales & oléagineux (G&O, de l'anglais grains & Oilseeds) à la viande de porc en passant par les aliments pour animaux— s'est développée en trois modèles commerciaux principaux : spécialisation, semi-intégration et pleine intégration. Chaque modèle a des aspects positifs et des aspects pouvant être améliorés :

  • Le modèle spécialisé —comme aux Pays-Bas—est basé sur une grande efficience et des matières premières compétitives à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Cette chaîne de valeur devrait travailler sur une plus grande intégration et coopération—non seulement à chaque niveau individuel, mais aussi en amont et en aval de la chaîne. Cela devrait limiter les coûts supplémentaires.
  • Le modèle semi-intégré maintient les liens de la chaîne de valeur ensemble au travers d'une compétitivité élevée, mais les laisse indépendants, avec une valeur ajoutée suffisante à chaque niveau. Ce modèle est suivi en Allemagne, où les G&O et aliments sont fortement intégrés, avec le suivi d'un secteur élevage-abattage-transformation spécialisé mais indépendant. Ce modèle devrait continuer sur le fait d'augmenter son avantage compétitif à toutes les étapes sur les marchés internationaux. La partie en aval de la chaîne devrait intégrer et optimiser encore plus les économies d'échelle.
  • Le modèle intégré a été développé dans des pays avec des désavantages structurels devant être compensés par les marges disponibles en aval. C'est le modèle suivi en Espagne, par exemple, où les coûts élevés en amont sont compensés par la valeur ajoutée de la production de jambon en aval. Le modèle intégré devrait augmenter l'efficience sur le marché en amont pour faire baisser les coûts des fournitures de matières premières.

La chaîne allemande des céréales à la viande de porc est la mieux placée pour obtenir une croissance à long terme. Mais pour garantir la rentabilité à long terme, chacun de ces modèles d'activité devrait agir comme un levier du point fort du pays et se concentrer sur l'amélioration des facteurs clefs de succès de la chaîne G&O-aliment-viande de porc. En regardant les pays analysés, on peut en conclure que chacun devrait inclure certains aspects des autres modèles pour renforcer sa position sans perdre ses forces actuelles.

Jeudi 25 février 2016/ Rabobank/ Pays-Bas.
http://rabobank-food-agribusiness-research.pr.co

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