Selon le rapport de Rabobank, "Viande de porc troisième trimestre 2020 : davantage d'incertitudes à venir", en Chine, les importations ralentissent, l'Europe s'attend à une baisse de la production et les prix américains sont sous pression en raison des stocks élevés de porcs. Le Brésil, en revanche, a connu une hausse de ses exportations au cours du premier semestre de l'année.
La Chine a imposé des restrictions à plusieurs exportateurs en raison des épidémies de COVID-19. "Les prix resteront probablement à des niveaux élevés, étant donné les prévisions de ralentissement des importations et d'augmentation des foyers de peste porcine africaine en raison des fortes pluies et des inondations", selon Cheniun Pan, analyste senior chez Rabobank.
Rabobank prévoit une baisse de la production en Europe de 0,5% en 2020. Les exportations sont restées fortes mais "les incertitudes augmentent".
Aux États-Unis, en raison des problèmes de main-d'œuvre liés à la COVID-19, "les usines sont susceptibles d'accélérer les programmes d'automatisation et de numérisation dans la mesure du possible" et de se concentrer davantage sur les produits de détail. Malgré ces problèmes et la diminution de l'espace des manilles, "les exportations pour l'année devraient augmenter de 18% par rapport à l'année passée".
Au Brésil, les exportations ont augmenté de 37% au cours du premier semestre. "Cela contraste avec la faiblesse de la demande locale, qui tire la production vers le bas."
Rabobank prévoit une baisse mondiale de 8% de l'offre de viande de porc. "Les plus fortes baisses en glissement annuel sont attendues en Chine, aux Philippines et au Vietnam".
25 juillet 2020/ Rédaction 333 à partir de données de Rabobank