Dans le cadre de la déclaration européenne pour la suppression volontaire de la castration des porcelets avant le 1er janvier 2018, la DG Santé de la Commission Européenne a demandé une étude pour examiner la situation dans les différents pays européens. L'enquête a été exécutée par le Consortium CASTRUM. L'étude s'est centrée sur les méthodes d'anesthésie et/ou analgésie prolongée et sur les alternatives à la castration chirurgique dans le cas de porcs de poids supérieur utilisés pour l'élaboration de produits traditionnels.
L'étude CASTRUM montre de grandes différences selon les pays européens. Dans la plupart des pays, les porcs continuent d'être castrés sans anesthésie et les différences sont grandes quant à l'utilisation de différentes méthodes et outils d'anesthésie. CASTRUM a examiné l'effet de la castration sur la production de produits traditionnels spéciaux. Ils sont souvent produits à partir de porcs plus âgés et avec un poids plus élevé avec un risque croissant d'odeur sexuelle.
Le consortium CASTRUM a mené la recherche au Danemark, en Norvège, Suède, Pologne, Hongrie, Slovénie, Croatie, Bulgarie, France, au Royaume-Uni, en Belgique, Allemagne, Autriche, Finlande, au Luxembourg, à Malte, aux Pays-Bas et en Suisse.
Lundi 6 février 2017/ Boars 2018/ Union Européenne.
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