L'Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas ont demandé à la Commission Européenne de mettre en avant les questions concernant le bien-être animal dans sa liste de priorités.
Dans la ville hollandaise de Vught, le Ministre Fédéral de l'Agriculture Christian Schmidt, son homologue hollandaise Sharon Dijksma et le Ministre de l'Agriculture danois Dan Jørgensen ont signé une déclaration à cet effet.
Par ce geste de l'Allemagne, du Danemark et des Pays-Bas, ce sont trois pays leaders en Europe dans le secteur de la production animale qui se sont rapprochés. Dans la Déclaration, les pays ont accordé de joindre leurs forces en travaillant de façon plus étroite à diférents niveaux afin d'améliorer le bien-être animal, notamment en ce qui concerne la recherche sur le bien-être animal, l'amélioration des systèmes d'élevage et l'échange d'exemples des meilleures pratiques. La nouvelle alliance est de l'avis que la législation actuelle de l'Union Européenne sur le bien-être animal concernant l'élevage, le transport et l'abattage des animaux doit être mise en oeuvre de façon plus conséquente et homogène. La Déclaration expose : "L'Union Européenne doit continuer à faire du bien-être animal une priorité et devrait développer activement une plus grande sensibilisation quant au bien-être des animaux à un niveau international également."
A travers cette Déclaration, les pays saluent les mesures que la Commission Européenne a annoncées dans sa Stratégie de l'Union Européenne pour la Protection et le Bien-être des Animaux 2012-2015. Ils appellent dans le même temps la Commission à poursuivre l'étude d'une possible simplification du cadre réglementaire de l'UE concernant le bien-être animal, tout en assurant que la simplification de celui-ci ne provoque pas une détérioration de l'état du bien-être animal. Ils demandent par ailleurs une révision des standards existants prenant en compte les nouvelles connaissances scientifiques et l'adaptation conséquente à celles-ci. M. Schmidt a aussi expliqué : "Ceci s'applique, par exemple, à la fin des interventions non thérapeutiques sur les animaux ou à la limitation du transport des animaux d'abattoir. Nous pensons que les temps de transport des animaux vers l'abattoir devrait en principe être limités à huit heures."
Dimanche 14 décembre 2014/ BMEL/ Allemagne.
http://www.bmel.de