Forum
vous avez pas marre
31 18-Nov-2009 19:13 (il y a 15 ans 1 mois 24 jours)
beaucoup de problemes se posent et se poseront dans l'avenir; actuellement on se bat pour un prix équitable ( mais on voit personne aux manifs en bzh) mais je constate que le fossé se creuse avec nos concitoyens : quelle perception ont les consommateurs de notre métier ? on a jamais autant investi dans l'environnement mais beaucoup nous considère toujours comme des pollueurs . allez dans les réunions publiques, participer aux debats dans les conseils municipaux ' participer aux réunions concernants l'agenda 21 et le grenelle de l'environnement et vous constaterez que le mouvement anti tout , anti agriculture conventionnelle , altermondialiste et bio ... est très présent et est écouté par les politiques. ils veulent nous couper la tète et n'ont strictement rien a faire de l'économie puiqu'il combatte le système en place . Attention a ces fanatiques , ils prennent une place qu'ils ne méritent pas dans notre société. courage a tous dans ces temps économiques difficiles et montrons que notre métier est eco-responsable.32 18-Nov-2009 19:34 (il y a 15 ans 1 mois 24 jours)
d'accord avec flo, foufurieux...Picasso, montre nous le chemin... t'as raison, laissons faire la grande distribution aux marges complètement abusives !!!
Pendant que certains prennent des risques dans les actions sur le terrain, d'autres critiquent en restant devant leur écran et leur clavier.
33 18-Nov-2009 20:39 (il y a 15 ans 1 mois 24 jours)
Olmer: Si je suis syndicaliste, c'est pour changer d'air, éviter de marronner dans mon élevage, devenir parano et en vouloir à tout le monde.Tu dois être bien malheureux pour réagir comme cela.Le peu que je fait , j'ai l'impression de le faire pour l'ensemble des éleveurs.Agir en groupe, c'est plus efficace que de gueuler du haut de son tas de fumier.Bouger avec les autres, c'est refuser d'admettre le système, refuser de crever.Alors que toi, j'ai l'impression que tu es mort et que tu ne le sais pas encore.
34 18-Nov-2009 21:07 (il y a 15 ans 1 mois 24 jours)
Flo , Claude , je crois qu'on se comprend mal Vous noterez pour commencer que je vous ai qualifiés comme faisant partie du "peu de gens qui essaient de se battre pour rester debout " et que par la suite je vous ai malgés tout encourager à continuer la lutte mais à mieux choisir vos cibles"respet a tout ceux qui luttent
Pour ce qui est du concret dans les actions sur le terrain j' y ai consacré déjà pas mal d'heures de mon existance
et bouffé pas mal de bitume car je ne suis pas breton et comme les decideurs sont en Bretagne ç' est là que je vais frapper en général
POURCE QUI EST D'Idées d'action je vous dirait çà aprés . .. votre intentuion de visite des parlementaires c'est déjà mieux que les GMS
Ce n'est pas par provoque que je dit que l'on fait fausse route en les ciblant .Personellement je VOMIT la grande distribution Son comportement sera toujours aussi abject, quoiqu'il arrive , porc à 1 euro comme porc à 1 euro 50
POURQUOI LES ABATTOIRS FRAN9AIS BRADENT -ILS LA VIANDE FRANCAISE AUX GMS????
CI- DESSOUS UN EXTRAIT D'AGRAPRESS DU 16 NOV
Prix
Les marges des distributeurs en débat même chez les experts
Les spécialistes, quand ils parlent entre eux, ne sont pas d’accord sur le caractère abusif ou non des
marges des distributeurs dans les filières alimentaires. C’est ce qu’a montré une rencontre organisée
le 6 novembre par la Sfer (Société française d’économie rurale) sur le thème : « Du producteur au
consommateur, le grand écart des prix ».
Les scientifiques ne parviennent pas à établir de loi générale sur le caractère abusif ou non
des marges des distributeurs, bien que ce domaine soit quantifiable. La rencontre de la Sfer
du 6 novembre a fait ressortir trois positions très différentes sur ce thème.
Michel Simoni, chercheur à l’Inra, a présenté une étude réalisée sur le marché de la tomate. Contre
toute attente, le « pouvoir de marché » de la distribution est « modéré ». Les écarts de prix entre
les groupements de producteurs de tomates, du type Savéol, et les grandes et moyennes surfaces
(GMS) sont faibles. Par contre les écarts entre les prix départ producteurs (prix plutôt bas) et les
prix départ groupements de producteurs (prix plutôt élevés), sont élevés. Michel Simoni en déduit
que le pouvoir de marché fort est détenu par les groupements de producteurs, et que la tomate
peut être un produit d’appel dans les rayons.
Divergences
Le constat d’Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC Que Choisir, est opposé, du moins dans
le domaine de la viande de boeuf, de porc et de volaille. « Depuis 2001, c’est-à-dire après la hausse
des prix consécutive à l’affaire de la vache folle, on constate une transmission des prix de moins
en moins fidèle entre la production-transformation et la distribution ». Sur le marché du poulet,
par exemple, les hausses sont répercutées, mais pas les baisses, a-t-il montré, courbes à l’appui.
L’analyse de Pascal Mainsant, chercheur à l’Inra, va à l’encontre de la thèse selon laquelle les
marges brutes des GMS ont fortement augmenté pour les viandes et le lait. Par exemple la chute
des prix du lait n’est pas due à la distribution, mais à la très forte augmentation de production,
en réponse aux prix élevés de 2007/08. De plus, la crise a contribué à contracter la demande.
Enfin, Pascal Mainsant conteste l’affirmation selon laquelle l’insuffisance de concurrence entre
enseignes se mettrait en travers d’une transmission fidèle des prix du producteur au consommateur
: la concurrence est suffisante en France depuis les années 1960, en dépit des multiples lois
freinant l’implantation de magasins.
Ces analyses étant différentes, bien que dressées par des spécialistes, on peut pronostiquer de beaux
jours pour les polémiques, qui partent d’éléments moins scientifiques que ceux des experts.
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