Au cours du mois de juin, nous avons mené un sondage auprès des utilisateurs de 333 quant à la manière dont ils utilisent l'induction de la mise bas dans l'exploitation. Plus précisément, nous avons demandé aux utilisateurs s'ils synchronisaient ou non la mise bas dans leur exploitation et, le cas échéant, s'ils le faisaient systématiquement ou seulement dans certains cas (dernières truies du lot, truies âgées, etc.). Au total, nous avons reçu 318 réponses provenant de 53 pays.
Les résultats montrent que 43,1 % des personnes interrogées ne synchronisent les mises bas que pour certaines truies, suivies par 37,4 % d'entre elles qui synchronisent systématiquement les mises bas dans leur exploitation. En revanche, 19,5 % des utilisateurs choisissent de ne pas recourir à cette pratique.
L'induction de la mise bas avec des prostaglandines est un moyen d'augmenter la surveillance de la mise bas et de fournir des soins adéquats aux porcelets dans les premières heures de leur vie. Mais l'opinion à ce sujet varie considérablement d'un technicien à l'autre.
Dans l'article "La synchronisation de la mise bas affecte-t-elle les données reproductives et productives des truies et des porcelets ? Enric Marco analyse les raisons possibles de la perception variable de cet outil.