Effets de l’arrêt de la castration des porcs sur la qualité des jambons
Les conséquences de l’arrêt de la castration sur le taux de jambons déstructurés sont peu connues. Une étude de l'IFIP montre que la fréquence de ce défaut est d'environ 19%.
Les conséquences de l’arrêt de la castration sur le taux de jambons déstructurés sont peu connues. Une étude de l'IFIP montre que la fréquence de ce défaut est d'environ 19%.
Les éleveurs de porcs, les centres de recherche et les établissements d'enseignement supérieur travailleront ensemble dans le cadre du projet "WelFarmers" financé par l'UE. Plus de 50 % de la production porcine en Europe est représentée dans le consortium formé par huit pays européens.
Cet accord constituera la base du premier accord sur le bien-être des animaux au Danemark.
Les abattoirs ont augmenté la possibilité d'abattage de porcs mâles entiers.
Cet élargissement de la réglementation intervient à la demande de l'industrie, qui est confrontée à une pénurie de vétérinaires.
Dans l’Union européenne, la castration (à vif, sous analgésie ou anesthésie ou par immunocastration) reste dominante.
Dans quelques semaines, le 1er janvier 2022, le décret du 18 décembre 2020 interdisant la castration à vif des porcelets entrera en vigueur.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a publié un arrêté ministériel et une instruction technique précisant les conditions dans lesquelles il peut être recouru à la castration des porcs domestiques mâles dans les élevages, à d’autres fins que thérapeutiques ou de diagnostic.
Un outil conçu par l’IFIP, SIM’Alter, évalue l’incidence d’un arrêt de la castration des mâles sur le résultat économique des élevages.
Le nouveau règlement permet aux éleveurs d'administrer une anesthésie générale aux porcelets en inhalant de l'isoflurane. C'est ainsi que la filière porcine allemande s'adapte.
Pour compenser les coûts de la castration sous anesthésie, la Chambre d'agriculture de Basse-Saxe et l'Association des éleveurs de bétail et producteurs de viande recommandent un supplément d'au moins quatre euros par porcelet mâle castré.
Le décompte est enclenché, il reste un an à la filière porcine française pour mettre un terme à la castration à vif des porcelets et ainsi se conformer à l’arrêté du 24 février 2020, pris, il convient de le souligner, sans concertation préalable avec les professionnels.
Le comité d'experts responsable de la DLG a certifié les trois premiers dispositifs d'anesthésie à l'isoflurane pour la castration des porcelets.
Deux décrets ont été publiés, le premier interdisant la castration à vif des porcelets et l'autre autorisant les éleveurs à utiliser des analgésiques et des anesthésiques pour réduire la douleur.