Stabilité malgré des situations préoccupantes
Dans la grande majorité des bassins de production du nord de l’Europe, les cours du porc ont été reconduits en fin de semaine dernière.
Dans la grande majorité des bassins de production du nord de l’Europe, les cours du porc ont été reconduits en fin de semaine dernière.
La structure des prix reste identique pour cette nouvelle semaine puisque la majorité des places de cotations a reconduit ses cours du porc en fin de semaine passée.
La majorité des pays européens parvient encore à maintenir la stabilité des cours alors que la situation en Allemagne devient de plus en plus préoccupante.
Les cours sont restés majoritairement stables en fin de semaine dernière malgré une tension bien plus palpable alors que le commerce allemand se repositionne maintenant de plus en plus sur le marché européen.
Après avoir chuté brutalement de 20 cents, la référence allemande a été reconduite pour la seconde fois à un niveau particulièrement bas.
En moins de 48 heures, les exportations allemandes ont été freinées, si bien que chaque semaine, quelque 9.000 tonnes de viande de porc devront être vendues dans l'UE.
La grande inertie du marché allemand est un frein à l’évolution positive de beaucoup de marchés porcins en Europe.
Les abattoirs espagnols font preuve d'une extraordinaire résilience. Le prix du porc est scandaleusement plus élevé en Espagne que dans tous les pays européens concurrents.
Les tendances des prix du porc sont restées globalement stables en fin de semaine dernière alors que les épisodes de canicule accentuent les baisses saisonnières de production.
La situation sur les marchés nord‐européens tend à s’améliorer depuis la réouverture en Allemagne de l’abattoir du groupe Tönnies à Rhéda.
La stabilité des cours européens s’est confirmée la semaine passée pour une grande partie des grands bassins de production.
En fin de semaine dernière, les cours se sont stabilisés dans le nord de l’Europe, après les sévères décrochages occasionnés par la fermeture de l’abattoir allemand et par la suspension des autorisations d’exporter vers la Chine pour certains abattoirs néerlandais et allemands.
Les baisses de cours ont été exceptionnellement fortes la semaine passée en Europe du Nord. L’onde de choc s’est plus ou moins propagée sur d’autres bassins de production environnants.
Le marché porcin est loin d’en avoir fini avec l’épidémie du Covid‐19 et ses conséquences.
Prédire n'a jamais été facile, mais faire de bonnes prédictions en période de COVID-19 n'est probablement pas entre les mains des meilleurs devins.