Une demande insuffisante !
Peu de changement sur les marchés européens cette dernière semaine qui clôture un mois de juin marqué globalement par une grande stabilité des cours.
Peu de changement sur les marchés européens cette dernière semaine qui clôture un mois de juin marqué globalement par une grande stabilité des cours.
La semaine écoulée s’est à nouveau caractérisée par une désespérante stabilité sur les marchés porcins européens, alors que le mois de juin est entré dans sa seconde partie et que les mois de juillet et août sont rarement synonymes de fortes hausses des cours.
À l'avenir, être un élevage à hautes performances ne sera plus une condition suffisante pour réussir.
La baisse saisonnière de l’offre de porc ne s’accompagne pas de hausse franche des prix à la production car les marchés de la viande sont suffisamment approvisionnés et ne permettent aucune hausse des tarifs d’autant plus que sur les marchés du grand export, la viande européenne se négocie à des niveaux inférieurs pour conserver de la compétitivité.
Le mois de mai vient de s’achever ainsi que sa série de fériés rapprochés souvent préjudiciable à la fluidité et à la remontée des cours.
Chaque semaine, un nouveau prix est fixé, qui reflète un équilibre momentané et instable mais nécessaire et essentiel.
A l’exception de la France, l’embellie sur le prix du porc s’est poursuivie cette semaine de la Pentecôte dans la majorité des pays européens bien qu’à un degré moindre.
Les meilleures conditions météo qui se sont installées sur une bonne partie de l’Europe durant le mois de mai ont ravivé la demande de produits à griller.
Alors que la météo se fait à nouveau plus clémente sur l’Europe, du moins pour quelques jours, les nuages s’amoncellent au‐dessus du marché porcin, en particulier dans le nord de l’Europe.
L'Europe est excédentaire et doit exporter. Les États-Unis ont augmenté leur production et doivent exporter. Le Brésil, avec la Russie fermée, doit exporter ...
A la veille de mois de mai et de son défilé de jours fériés, les bassins européens ont opté pour la stabilité des cours dans un contexte d’offre de viande élevée et de demande assez morose, en particulier sur les marchés du grand export.
L’offre élevée de viande pèse partout sur une revalorisation des prix du vif.
L'impact des tarifs douaniers imposés par la Chine sur le porc américain, l'état des exportations, le coût de l'aliment et plus encore ...
Le cours espagnol reste stable pour la 5ème semaine consécutive et reste parmi les plus hauts d’Europe de manière assez inhabituelle.