France: stabilité des cours
Les premiers jours du mois de mars n’ont pas apporté de changements importants dans la demande de viande de porc sur le marché intérieur français.
Les premiers jours du mois de mars n’ont pas apporté de changements importants dans la demande de viande de porc sur le marché intérieur français.
Depuis la fin janvier jusqu'à aujourd'hui, le cours de Mercolleida a repris de 6,60 centimes. On pourrait dire que le prix espagnol chevauche un puissant moteur diesel qui le pousse inexorablement vers le haut.
Les commentaires des semaines passées concernant les marchés européens restent d’actualité pour la semaine qui vient de s’écouler.
C'est à nouveau une semaine sans réels changements qui vient de s'écouler.
Des opérateurs toujours bien informés estiment que le prix moyen en 2017 ne sera pas inférieur à 1,20 €/kg, ce qui ne serait pas mal du tout.
2017 sera une année très surprenante et intéressante pour l'industrie mondiale du porc. il y a une augmentation de la production. Aux Etats-Unis le président élu Trump implique une modèle de leadership complètement nouveau...
En 2016, les abattages espagnols auront été de 16% supérieurs à ceux de 2014. La production a crû et cette croissance n'a pas - encore - été pénalisée.
Tant les USA que le Canada continuent à être dans un marasme de porcs très abondants et de prix ruineux. Tant de viande doit trouver un débouché et il ne fait aucun doute que ce sera aux dépens de la viande européenne.
Les Etats-Unis et le Canada persistent à avoir des prix d'autentique destruction. Tous les deux sont à 0,91 euros/kg en carcasse, soit 40% moins chers que les prix européens.
La chaleur et la baisse de l'offre en Allemagne ont maintenu le cours espagnol au mois de septembre. L'Europe ne pourra poursuivre avec ces prix que si elle est capable d'absorber sa production et que les exportations vers l'Asie se maintiennent.
Le prix espagnol continuera à être supérieur à 1,30 euros/kg tandis que l'offre demeure restreinte. La bataille sera livrée en septembre et tout dépendra des marchés extérieurs.
Les exportations vers l'Asie ont drainé les stocks et ont provoqué une hausse de tous les cours européens.
Tout indique que l'escalade des prix continuera à un bon rythme au cours de la première quinzaine de juin.
Le pire est passé. Il reste à voir jusqu'où pourra arriver notre cours.
Les deux ou trois premières semaines d'avril serviront à absorber les retards et ce ne sera qu'à partir de la fin du mois que le prix pourra monter pas à pas vers des niveaux plus décents.
Dans toute l'Europe, la situation est à la crise totale.