Commentaire de l'IFIP du 16 Octobre 2012
Durant le mois de septembre, les prix du porc ont plafonné dans une majeure partie des pays européens, tout particulièrement en France et en Espagne.
Durant le mois de septembre, les prix du porc ont plafonné dans une majeure partie des pays européens, tout particulièrement en France et en Espagne.
Les perspectives d’exportation sont plus optimistes pour les semaines à venir et une baisse même minime de l’offre en porcs charcutiers maintiendrait les cours européens à un niveau élevé.
Il n'y a pas suffisamment de porcs pour tout le monde et ceux qu’il y a sont chers. Il en est désormais partout ainsi en Europe.
Le cœur de l’actualité est sans conteste la situation climatique aux Etats-Unis, où la sécheresse a généré une flambée du cours du maïs. Elle a entraîné dans son sillage une hausse du prix du blé,
On prévoit la stabilité en Août et la résistance à la baisse habituelle en Septembre. Cet automne ne sera pas comme les autres années.
Les perspectives, au nord comme au sud de l’Europe, vont dépendre du comportement de la demande, à l’heure où l‘offre recule. Une météo favorable dans les principales destinations touristiques, au sud de l’Europe, y soutiendrait les prix.
Le prix du porc en vif continue à monter et on espère qu'il monte encore mais les jambonsmaigres pour les salaisons sont vendus moins chers que le porc en carcasse!.
Fin avril, le prix perçu français (estimation IFIP) se situe à 1,49 €/kg, le plus bas parmi les principaux bassins de production, une position à nouveau favorable aux échanges intracommunautaire.
Le prix doit atteindre un équilibre de marché, difficile encore à déterminer en raison des différents paramètres, nationaux et internationaux, qui entrent en jeu.
Ce ne sera pas avant la fin du printemps que nous saurons si l'année sera bonne ou exceptionnelle.
Face à la baisse de l’offre qui s’est enclenchée et qui devrait se poursuivre, au vu des premiers résultats des enquêtes cheptel de fin d’année, la hausse des cours devrait continuer.
Septembre a mieux résisté que dans n'importe lequel des exercices précédents bien que les abattages aient atteint des chiffres record.
Ce mois-ci Guillem Burset prévoit un début d'automne moins difficile que d'habitude malgré un contexte international compliqué.
On va affronter le mois d'Août avec plus d'incertitude : les abattoirs maintiennent un rythme élevé d'abattage et le cheptel ne manque pas bien que les poids soient très modérés et qu'il n' y ait pas vraiment d'offre excédentaire mais la situation ne présage en rien un changement brutal de scénario.
En Europe, au vu du niveau actuel de l’offre, auquel s’ajoute le retour sur le marché des derniers volumes stockés, seule une nette amélioration de la consommation parviendrait à faire monter le prix du porc.