La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas
La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas malgré des offres, certes en augmentation, mais dont les niveaux demeurent toujours sous ceux des années antérieures.
La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas malgré des offres, certes en augmentation, mais dont les niveaux demeurent toujours sous ceux des années antérieures.
A l’issue de cette dernière semaine de septembre, les tendances de prix sur les grandes places européennes ont oscillé globalement entre stabilité et baisse.
L’effectif porcin canadien devrait se contracter en 2024 en raison de l'arrêt des élevages de truies et de la suppression de la capacité de transformation dans l'est du Canada.
L'amélioration de la rentabilité devrait favoriser une reprise temporaire des abattages au cours du second semestre de cette année. En l'absence d'une reprise complète des ventes de viande de porc à la Chine, le secteur tente de diversifier ses exportations et de se recentrer sur le marché intérieur.
Si la sécheresse se poursuit au cours des prochains mois, l'impact - notamment les retards dans les expéditions et l'augmentation des coûts - se fera surtout sentir sur les exportations agricoles transitant par les États-Unis (céréales et oléagineux).
Ces réductions sont dues à la baisse des exportations de viande de porc vers les marchés hors UE, principalement la Chine, à la persistance des coûts élevés des intrants et à l'imposition de nouvelles réglementations de l'UE.
Les exportations de viande de porc des Etats-Unis en juillet ont continué à dépasser le niveau de l'année dernière, selon les données publiées par l'USDA et compilées par l'USMEF.
Les exportations de viande de porc des Etats-Unis ont conclu un excellent premier semestre 2023 avec un autre bon résultat en juin.
Le Modèle opérationnel cible sur les frontières définit de nouveaux contrôles visant à mieux protéger le Royaume-Uni contre les menaces en matière de sécurité et de biosécurité et à créer un système frontalier de niveau mondial pour le commerce des marchandises.
Réduction de la production, augmentation des prix des porcs et baisse de la demande des consommateurs ont conduit à un marché commercial difficile pour la viande porcine au Royaume-Uni.
Partout en Europe, les abattoirs font pression pour baisser le prix du porc avec cependant plus ou moins de résultat en raison du faible niveau des offres qui freine ce mouvement baissier.
Après quatre mois dans une situation extrême, le prix glisse vers le bas - dans un mouvement sans panique - à la recherche d'un plancher.
Les exportations de produits agroalimentaires et de pêche ont atteint un niveau record de 68,018 milliards d'euros en 2022, soit une hausse de 13,1 % par rapport à 2021.
Alors que la fin du mois d’août est proche, les congés se terminent et tous les secteurs reprennent petit à petit leur activité. Pour les marchés du porc en Europe, cela se traduit différemment selon les zones géographiques. Globalement, dans le Nord, le retour des vacanciers, la réouverture des collectivités s’accompagnent d’une hausse de la demande.
La semaine du 15 août a été marquée par une nouvelle série de baisses de cours de forte ampleur alors que le commerce européen peine toujours à retrouver de l’élan, et ce malgré des niveaux d’offres faibles.
La pression exercée depuis quelque temps par le secteur de l’aval pour baisser les prix du porc en raison d’un commerce déprimé s’est finalement concrétisée avec des décrochages importants sur de grandes places de cotation.