Encore beaucoup d’incertitudes !
L’exemple de la stabilisation allemande a été suivi sur certaines places nord-européennes et a contribué à freiner les baisses sur d’autres marchés.
L’exemple de la stabilisation allemande a été suivi sur certaines places nord-européennes et a contribué à freiner les baisses sur d’autres marchés.
Plus les semaines passent et plus la situation sur les marchés porcins se détériore.
Malgré la présence du ou des fériés de Pâques, l’offre de porcs reste encore gérable face à une demande en demi-teinte, en particulier pour des pièces plus spécifiquement destinée à la consommation hors foyer.
En Europe, la perte de jour(s) d’activité en raison des fêtes de Pâques a réduit la demande de porcs vivants tandis que la demande de viande reste modérée, surtout sur les marchés intérieurs.
En fonction des tendances de production actuelles ou des orientations commerciales, les positions de prix sur le marché européen sont entre stabilité et baisse de cours.
Le mouvement de panique apparu en Europe à la suite du développement inquiétant de la pandémie du Coronavirus, qui avait poussé les éleveurs à livrer des porcs de manière anticipée, s’est peu à peu dissipé.
Des chocs imprévus comme la pandémie de COVID-19 fausseront gravement les chaînes d'approvisionnement.
L’épidémie de Coronavirus a mis un coup d’arrêt à la tendance optimiste qui régnait sur le marché porcin depuis plusieurs mois en Europe.
La hausse du prix du porc en Allemagne a été suivie par certaines places du nord de l’Europe pour éviter, entre autre, que trop de porcs prennent le chemin des abattoirs allemands.
Cette dernière semaine écoulée aura été marquée en Europe par de nouvelles hausses de prix du porc dans beaucoup de bassins de production alors que dans le même temps, les abattoirs font part de nombreuses difficultés dans le secteur de la vente.
En Allemagne, depuis le début de l’année les abattages sont en retrait et si les poids sont en baisse régulière, ils restent plus lourds qu’en 2019.
En Espagne, l’offre de porcs est également en baisse et les poids, bien que nettement supérieurs à ceux de l’an passé à la même période, sont en baisse constante.
Le marché du porc vivant se fluidifie avec des offres qui diminuent et des poids qui baissent partout. Dans la majorité des bassins de production, les cours ont été reconduits la semaine passée ou sont restés proches de la stabilité, car d’un autre côté, le marché de la viande semble plus lent à redémarrer.
Nous pensons que le prix du porc en Espagne ne peut à présent baisser qu'après l'été.
Sur la plupart des marchés porcins européens, un retour à l’équilibre semble se dessiner, exprimé notamment par une stabilisation des cours dans le nord de l’Europe.
Tous les cours européens sont à la baisse à nouveau cette semaine en dehors du prix d’acompte danois qui hausse de 3 cents d’euro pour cette nouvelle semaine.