La faiblesse de l’offre change assez peu les choses !
Ailleurs en Europe, c’est la stabilité des cours qui a prévalu la semaine dernière.
Ailleurs en Europe, c’est la stabilité des cours qui a prévalu la semaine dernière.
Dans le Nord de l’Europe, des baisses de prix ont été enregistrées la semaine passée. Dans le sud de l’Europe, l’orientation des cours est différente bien que la progression se fasse lentement.
Peu de changement sur les marchés européens cette dernière semaine qui clôture un mois de juin marqué globalement par une grande stabilité des cours.
La baisse saisonnière de l’offre de porc ne s’accompagne pas de hausse franche des prix à la production car les marchés de la viande sont suffisamment approvisionnés et ne permettent aucune hausse des tarifs d’autant plus que sur les marchés du grand export, la viande européenne se négocie à des niveaux inférieurs pour conserver de la compétitivité.
A l’exception de la France, l’embellie sur le prix du porc s’est poursuivie cette semaine de la Pentecôte dans la majorité des pays européens bien qu’à un degré moindre.
La faiblesse de l’offre a provoqué de nouvelles hausses de prix du vif dans toute l’Europe, la semaine passée.
Pour la quatrième semaine consécutive, le cours allemand affiche une hausse (4 cts) pour totaliser 20 cts sur la période !!
La crainte de voir apparaître la Peste Porcine Africaine sur le territoire a‐t‐elle amené certains éleveurs allemands à renoncer à la mise en place de porcelets dans leurs porcheries ?
Le commerce de la viande se caractérise par une faiblesse de la demande et des concessions de prix sur les jambons, côtes et longes.
Suivant l’exemple de l’Allemagne, la grande majorité des pays du Nord de l’Europe ont reconduit leur cotation : Belgique, Pays‐Bas, Danemark.
Le marché européen sera très chargé en viande de porc, en ce début d’année 2018 à la suite des réductions d’activité et de la moindre demande.