Les marchés du porc restent assez équilibrés
L’augmentation de l’offre générée par les fériés semble gérable face à une meilleure demande de porcs.
L’augmentation de l’offre générée par les fériés semble gérable face à une meilleure demande de porcs.
Les entreprises, les producteurs et les agriculteurs de l'UE sont désormais en mesure de tirer parti d'une multitude de nouvelles possibilités d'exportation avec l'entrée en vigueur de l'accord.
La semaine passée, alors que l’activité était ralentie partout en Europe en raison du férié du 1 er mai, les cours du porc ont diversement évolué selon des conditions propres à chaque pays.
A l’approche du férié du 1 er mai, la demande de porc en Europe est correcte mais sans plus et reflète la prudence des acheteurs qui, alors que l’activité va se trouver ralentie durant ce mois de mai, attendent des conditions plus favorables au développement du commerce des produits de la gamme de printemps.
L'aperçu du marché élaboré par la FAO indique que la production mondiale de viande porcine a continué à croître en 2023, tandis que les échanges ont fortement baissé.
La CE a publié le dernier rapport mensuel sur l'évolution des importations et des exportations de produits agroalimentaires en janvier 2024. Selon ses principales conclusions, le commerce agroalimentaire de l'UE a affiché une croissance positive.
Dans son dernier rapport "Bétail et volaille : marchés et échanges mondiaux" du 11 avril, l'USDA a recalculé ses estimations pour 2024, prévoyant une baisse de la production mondiale de viande de porc, qui serait due à la diminution de la production en Chine, elle-même compensée par les hausses attendues aux États-Unis, dans l'Union européenne et au Brésil.
En Europe, sur les marchés du porc vivant, les situations ne présentent guère de changement et affichent un équilibre entre des offres et une demande modérées.
Par rapport au premier trimestre 2023, les importations chinoises de viande de porc ont diminué de 53 %.
Les offres, bien que peu élevées en dépit des quelques reports d’abattage, sont adaptées à la demande qui peine toujours à décoller de façon significative.
Le Parlement et le Conseil sont parvenus à un nouvel accord provisoire sur la prorogation des mesures commerciales temporaires en faveur de l’Ukraine.
Après les hausses intervenues au cours du mois de février, c’est la stabilité des prix qui a prévalu au mois de mars sur les marchés du porc, notamment en Europe du Nord tandis qu’au sud, les hausses de prix se sont poursuivies notamment dans la première partie du mois pour décroître peu à peu à l’approche des fêtes de Pâques.
Après s’être fortement accrus en 2021 et 2022, les importations françaises du porc marquent un recul en 2023.
La reprise marquée de la production entraîne une hausse de la trituration et des exportations au cours de la nouvelle saison.
Comme pressenti, les cours du porc sont restés très majoritairement stables sur l’ensemble des marchés en Europe durant cette semaine Sainte.
A la veille des fêtes de Pâques, les marchés du porc en Europe ont affiché des prix entre stabilité ou hausses modérées.