Peu de changement sur les marchés du porc
Malgré un niveau d’offres relativement faible, il correspond dans l’ensemble aux besoins limités des abattoirs.
Malgré un niveau d’offres relativement faible, il correspond dans l’ensemble aux besoins limités des abattoirs.
La faiblesse de l’offre s’accentue partout mais sans déclencher de hausses de prix du porc significatives tant la demande en viande reste insuffisante.
Malgré les légères impulsions au commerce de la viande du week-end prolongé de l’Ascension et de favoriser les ventes de produits de saison, cela reste totalement insuffisant au regard des volumes de viande encore présents sur le marché.
Après plusieurs semaines de prix stables en raison de la lutte entre abatteurs et éleveurs, le prix espagnol du porc a finalement augmenté hier. Guillem Burset fait ses pronostics sur ce qui va se passer à partir de maintenant.
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe cette fin de semaine dernière.
Le traditionnel creux de production au printemps et à l’été ne profite plus aux producteurs car la consommation, habituellement renforcée dès le début du printemps, est à l’arrêt, fortement impactée par une inflation croissante.
Le marché porcin, au début de ce mois de mai en Europe (et dans la monde), est dominé par une faible demande de viande, une consommation plombée par l’inflation galopante qui déterminent actuellement l’orientation des cours du porc.
Après une année 2021 quasi stable en volume, sur les deux premiers mois de 2022 les abattages de porc sont en léger recul par rapport aux années antérieures.
Peu de changement sur les différentes places de cotation en Europe à l’issue des fêtes Pascales qui ont permis aux abattoirs de disposer de suffisamment de porcs face à une demande jugée encore décevante.
En mars, la remontée des prix du porc à la production a été très importante en Europe, mais un ralentissement a lieu en avril. Ces hausses impactent aussi le marché des pièces de découpe.
La réduction d’activité liée aux fériés de la période de Pâques offre un répit aux abattoirs dans leur approvisionnement en porcs dont l’offre s’est considérablement réduite ces dernières semaines.
Les marchés semblent à présent plus équilibrés entre des offres en augmentation et un commerce peu dynamique.
La filière porcine canadienne verra les niveaux d'abattage se redresser quelque peu en 2022, mais l'impact des maladies se traduira par une production porcine légèrement inférieure en 2022 dans un contexte de pertes plus importantes.
La tendance haussière sur le marché du porc vivant se poursuit, bien que de façon plus mesurée chaque semaine, en particulier dans le nord de l’Europe.
Après une année 2021 quasi stable en volume, sur les deux premiers mois de 2022 les abattages de porc sont en léger recul par rapport aux années antérieures.
La faiblesse de l’offre soutient toujours les prix du porc sur les places de cotation en Europe.