Stabilité des prix
Les marchés s’équilibrent entre des offres en augmentation et une demande qui s’améliore, les ventes à l’export venant soutenir ou relayer les marchés intérieurs.
Les marchés s’équilibrent entre des offres en augmentation et une demande qui s’améliore, les ventes à l’export venant soutenir ou relayer les marchés intérieurs.
La Chine achète de grandes quantités de découpes de porc dans toute l'Europe depuis quelques semaines. Le prix du porc dans ce pays connaît une hausse spectaculaire.
Les résultats du premier semestre montrent déjà une hausse des exportations européennes vers les pays tiers de 14,7% dont une croissance de 41,9 % uniquement pour la Chine.
La tendance positive observée en Europe ces dernières semaines s’est poursuivie la semaine dernière, quoique de façon plus mesurée.
La consommation de viande des Français poursuit son recul. La place des produits carnés dans leur alimentation poursuit sa mutation avec l’essor des produits élaborés et le dynamisme de la consommation hors foyer.
Les autres cotations du nord de l’Europe ont suivi la tendance très positive
du marché allemand. Les volumes exportés vers la Chine sur le 1er semestre 2019 ont augmenté.
L'offre disponible reste toujours faible, phénomène amplifié par la canicule qui a sévi en juillet sur toute l’Europe.
Il est clair que la situation actuelle ne peut pas durer et qu'une correction s’imposera sous peu, soit nos concurrents européens montent, soit c’est nous qui baissons.
La chaleur accablante qui s’est abattue sur toute l’Europe la semaine passée a réduit encore un peu plus les offres qui se situent déjà dans leur creux annuel.
La référence allemande a entraîné dans sa chute les autres cotations des pays du Nord de l’Europe, leurs marchés intérieurs étant également assez calmes durant la période estivale.
En 2018, les relations commerciales entre les acteurs mondiaux ont été perturbées, impactant les échanges des produits du porc. La Chine, plus gros importateur, continue d’influer le commerce mondial du porc.
Comme souvent en été, les marchés européens divergent, qu’ils se situent au Nord ou au Sud de l’Europe.
Pour une grande majorité de pays, les prix maximaux devraient être beaucoup plus élevés que ceux enregistrés au cours des trois dernières années.
Le marché européen de cette dernière semaine n’a apporté aucune nouveauté entre d’une part des offres très limitées, caractérisées par de fortes baisses de poids et d’autre part, une demande de viande de porc jugée toujours insuffisante pour insuffler un nouvel élan au prix du porc.
Nous croyons que le prix se maintiendra où il en est à présent. Nous n'excluons pas quelque reprise, le "bip" de l'électrocardiogramme, mais sans suite réelle.
La faiblesse des marchés intérieurs qui sévit depuis quelques semaines s’est amplifiée avec la canicule qui s’est abattue sur l’Europe durant la semaine passée. Il est vrai que cela a été compensé par un ralentissement de la croissance des porcs, amplifiant la rareté de l’offre.