Des marchés de transition
Toutes les cotations du Nord ont été stables. Dans le sud de l’Europe, l’Espagne fait figure d’exception.
Toutes les cotations du Nord ont été stables. Dans le sud de l’Europe, l’Espagne fait figure d’exception.
L’activité de la semaine de la Pentecôte a, quant à elle, été moyenne avec 309 918 porcs abattus.
Tous les marchés européens se sont positionnés entre stabilité et fermeté du prix, portés par une bonne demande de produits de saison sur les marchés intérieurs et un début de mois favorable aux achats des ménages.
Des orientations de prix différentes malgré des offres faibles partout.
Les marchés européens ont des orientations divergentes : hausse des cours dans le nord de l’Europe et en Italie, stabilité en Espagne et baisse du prix en France.
La réduction d’activité durant cette semaines Sainte n’a pas réellement entamé la fluidité observée depuis le début d’année, elle a surtout contribué à rétablir un équilibre du rapport offre / demande dans un contexte de baisse de production en Europe.
La trêve Pascale va offrir un répit aux abattoirs dans la quête de leur approvisionnement sans pour autant remettre en question la fluidité tant les disponibilités futures sont annoncées encore plus réduites.
C’est enfin une hausse générale des cours qui s’est produite en Europe provoquée par un regain de la demande de viande sur les marchés intérieurs et à l’export.
Sur le marché de la viande, la demande est bonne sur les pièces telles que l’épaule, le jambon, la poitrine de porc, un peu moins bien pour la longe.
Tous les regards se tournaient vers l’Allemagne espérant enfin une hausse franche et sans ambiguïté.
Les premiers jours du mois de mars n’ont pas apporté de changements importants dans la demande de viande de porc sur le marché intérieur français.