La production porcine française en 2020
En 2020 la production porcine reste quasiment stable comparée à la moyenne sur cinq ans. Les exportations de porcs vivants français s’accroissent de 21 % en têtes sur un an.
En 2020 la production porcine reste quasiment stable comparée à la moyenne sur cinq ans. Les exportations de porcs vivants français s’accroissent de 21 % en têtes sur un an.
Pour le seul mois de juin, les exportations vers la Chine se sont élevées à 184 834 tonnes, soit une baisse de 25,5% (‐63 000 tonnes) par rapport à juin 2020.
La situation continue de se dégrader sur le marché du porc vivant en particulier dans le nord de l’Europe.
Une fois de plus, c’est la demande sur le marché de la viande qui a, de façon diverse, déterminé l’orientation des cours du porc dans les grands bassins de production européens car le niveau de l’offre reste globalement bas à peu près partout.
Le ralentissement des achats chinois conjugué à une demande intérieure estivale médiocre conduit à une surproduction de viande et à la chute des cours.
La situation reste tendue sur le marché européen du porc malgré des offres faibles. La stabilisation des cours obtenue dans certains bassins de production la semaine précédente semble assez fragile alors que le commerce manque toujours de ressort.
La quasi-absence d'exportations vers la Chine et la faible demande de viande dans l'UE ont entraîné une chute de 17% du prix espagnol en 7 semaines, et qui va se poursuivre.
La valeur des exportations de viande porcine au cours des quatre premiers mois de 2021 a augmenté de 10% par rapport à l'année dernière.
La baisse s’est poursuivie pour les grands bassins de production orientés largement à l’exportation pays tiers comme l’Espagne et le Danemark et dont les prix production avaient bénéficié pendant de longs mois du commerce extrêmement lucratif avec la Chine.
La Chine est un déterminant du marché mondial du porc. La réduction des possibilités d’exportation vers la Chine est à l’origine de déséquilibres sur le marché de la viande en Europe.
Malgré quelques signes positifs, les cours du porc ont globalement continué à baisser, mettant de plus en plus en péril l’avenir de nombreux élevages européens.
Grâce à une forte croissance sur plusieurs destinations, la valeur du mois de mai des exportations de viande de porc américaine a battu les records précédents, selon les données publiées par l'USDA et compilées par l'USMEF.
Les situations de marché en Europe sont assez semblables à celles des semaines précédentes. Les perspectives pour les semaines à venir peinent à être optimistes.
Les tendances de prix restent orientées majoritairement à la baisse sur la plupart des places de cotations européennes dans un contexte similaire aux semaines passées.
Cet arrangement permettrait de minimiser les impacts commerciaux sur la filière porcine canadienne tout en protégeant les populations porcines des deux pays.
La forte tendance baissière apparue en Europe du Nord s’est étendue plus largement la semaine dernière sur l’ensemble de l’Europe.