Un répit sur les marchés
Cette première semaine de décembre s’est déroulée sous le signe d’une certaine accalmie au cœur d’une période très tourmentée.
Cette première semaine de décembre s’est déroulée sous le signe d’une certaine accalmie au cœur d’une période très tourmentée.
L'abattage de porcs au Canada est en légère hausse par rapport à 2019, tandis que les exportations ont augmenté de 18 % en glissement annuel au cours des trois premiers trimestres de 2020.
Le Royaume-Uni importe 60 % de sa viande de porc. Cela a des implications à la fois sur la manière dont le marché réagit aux confinements nationaux liés aux coronavirus et sur la fin prochaine de la période de transition du Brexit.
L'UE a publié des données sur la balance commerciale de janvier à juillet, avec un résultat positif dû à la vigueur continue des exportations de porc, de blé et de céréales secondaires.
La FAO prévoit qu'en 2020, la production mondiale de céréales secondaires et d'oléagineux atteindra des niveaux records.
Les perspectives restent peu optimistes sur les marchés du porc en Europe à l’approche de la fin de l’année, synonyme de baisse d’activité et de demande ralentie.
La baisse prévue de la production de viande porcine, principalement en Asie en raison de la PPA, est responsable d'une grande partie de la baisse de 0,5 % de la production mondiale de viande prévue pour 2020.
L'Espagne continue de croître en termes d'effectifs et de productivité, mais les producteurs espagnols doivent donner la priorité à une plus grande efficacité et accepter qu'on peut pas continuer à croître indéfiniment.
Suite à l'autodéclaration par la Belgique de son statut "indemne de PPA", les Philippines ont levé l'interdiction temporaire d'importer des porcs domestiques, de la viande de porc et du sperme en provenance de Belgique.
Dans le nord de l’Europe et en particulier en Allemagne et en Belgique, impactés à la fois par les épidémies de Coronavirus et de la fièvre porcine africaine, la situation est extrêmement compliquée pour ne pas dire dramatique.
La production mondiale de viande de porc devrait augmenter en 2021 grâce à la reprise suite à la PPA et à la COVID-19. La demande de la Chine va diminuer de 6 % et la production américaine devrait augmenter légèrement.
Malgré la COVID-19 et les incertitudes liées à Brexit, le commerce agroalimentaire de l'UE27 a continué de croître au cours des six premiers mois de 2020, la balance commerciale nette étant stimulée par la vigueur continue des exportations de viande porcine.
La majorité des pays européens parvient encore à maintenir la stabilité des cours alors que la situation en Allemagne devient de plus en plus préoccupante.
La Chine s'efforce de développer son industrie de l'élevage afin de moins dépendre des importations étrangères de viande de porc.
Les cours sont restés majoritairement stables en fin de semaine dernière malgré une tension bien plus palpable alors que le commerce allemand se repositionne maintenant de plus en plus sur le marché européen.
La production et l'abattage de porcs atteindront des niveaux records en 2020, la PPA continuant à avoir un impact sur l'industrie porcine chinoise. Toutefois, la baisse de l'offre atteindra son point le plus bas en 2020, et les effectifs de porcs et de truies de démarrage seront en hausse en 2021.