Dégradation généralisée des cours en Europe !
Le récule allemagne a conduit toutes les places européennes à de régulières corrections sur le prix du porc.
Le récule allemagne a conduit toutes les places européennes à de régulières corrections sur le prix du porc.
Selon l'indice des prix de la viande de la FAO, les prix mondiaux de la viande porcine ont chuté en août tandis que la viande bovine, ovine et de volaille ont augmenté.
Au cours du premier semestre 2021, la production de viande de porc allemande a diminué de 1,2% par rapport à la même période de l'année précédente.
L'USDA prévoit que la production porcine chinoise diminuera en 2022 en raison de la faiblesse des effectifs et de la diminution du nombre de truies.
Un rapport sur la mise en œuvre et l'impact de l'indication obligatoire du pays d'origine pour certaines viandes a été publié.
Cette levée d’embargo japonaise est particulièrement significative pour la Belgique : le Japon représente un marché important pour le secteur de la viande de porc belge.
À l’image des autres cotations européennes la cotation de la carcasse E+S en France a connu une forte baisse en juillet.
Alors que les prix de la volaille, des ovins et de la viande bovine ont augmenté, les prix mondiaux du porc ont chuté en juillet.
Le mois de septembre montrera dans toute sa dureté la précarité de l'époque actuelle : les porcs arriveront en masse à l'abattoir et il reste à savoir si les abattoirs accepteront de transformer les porcs dont ils ne pourront vendre la viande.
Selon le rapport trimestriel de Rabobank, la redistribution du commerce de la viande de porc pourrait exercer une pression à la baisse sur les prix du porc dans les régions exportatrices.
En 2020 la production porcine reste quasiment stable comparée à la moyenne sur cinq ans. Les exportations de porcs vivants français s’accroissent de 21 % en têtes sur un an.
Pour le seul mois de juin, les exportations vers la Chine se sont élevées à 184 834 tonnes, soit une baisse de 25,5% (‐63 000 tonnes) par rapport à juin 2020.
La situation continue de se dégrader sur le marché du porc vivant en particulier dans le nord de l’Europe.
Une fois de plus, c’est la demande sur le marché de la viande qui a, de façon diverse, déterminé l’orientation des cours du porc dans les grands bassins de production européens car le niveau de l’offre reste globalement bas à peu près partout.
Le ralentissement des achats chinois conjugué à une demande intérieure estivale médiocre conduit à une surproduction de viande et à la chute des cours.
La situation reste tendue sur le marché européen du porc malgré des offres faibles. La stabilisation des cours obtenue dans certains bassins de production la semaine précédente semble assez fragile alors que le commerce manque toujours de ressort.