Coûts de revient des élevages des pays producteurs de porc, en forte hausse en 2019
Contrairement à 2018, l’année 2019 a été marquée par une forte hausse des marges des exploitations porcines.
Contrairement à 2018, l’année 2019 a été marquée par une forte hausse des marges des exploitations porcines.
La superficie agricole totale de l'UE devrait diminuer légèrement, principalement en raison de la réduction des superficies consacrées aux céréales et aux oléagineux.
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe la semaine passée. Une meilleure demande intérieure soutient tant bien que mal un commerce impacté par l’épidémie de Coronavirus avec la fermeture de la restauration collective et l’épidémie de la FPA en Allemagne avec ses conséquences indirectes sur les autres marchés européens.
Il faut reconnaître que pour l'élevage porcin espagnol, ce ne fut pas seulement une mauvaise année, mais une excellente année.
Avant la traditionnelle trêve des fêtes de fin d’année, les abattoirs européens travaillent au maximum de leur capacité (et dans la limite imposée par les mesures barrières) pour répondre à une demande en croissance, notamment sur les marchés intérieurs en vue d’alimenter les rayons des commerce de détail et de la grande distribution.
Cette année, la Russie produira 4,3 millions de tonnes de viande de porc (poids d'abattage), soit 9,7% de plus que l'année dernière, selon les prévisions de l'Union nationale des éleveurs de porcs.
Sur les dix premiers mois de l’année, la production française reste quasi stable par rapport à l’an dernier, les abattages sont en repli de 0,5 %.
Cette première semaine de décembre s’est déroulée sous le signe d’une certaine accalmie au cœur d’une période très tourmentée.
Après la série de baisses importantes dans le nord de l’Europe, les prix du porc se sont stabilisés la semaine passée à l’instar de la référence allemande, située toutefois très bas et encore bien en‐dessous des autres cotations européennes.
De janvier à septembre, la production de porcs d'abattage a augmenté de 10,4 % par rapport à l'année précédente et s'est élevée à 3,9 millions de tonnes (poids vif).
Le marché européen de la viande se retrouve saturé de produits après la fermeture de la Chine aux viandes allemandes et plus récemment à des viandes danoises.
L'abattage de porcs au Canada est en légère hausse par rapport à 2019, tandis que les exportations ont augmenté de 18 % en glissement annuel au cours des trois premiers trimestres de 2020.
Le Royaume-Uni importe 60 % de sa viande de porc. Cela a des implications à la fois sur la manière dont le marché réagit aux confinements nationaux liés aux coronavirus et sur la fin prochaine de la période de transition du Brexit.
En Chine, les éleveurs de porcs s'emploient activement à repeupler leurs exploitations et à étendre leurs activités suite aux flambée de peste porcine africaine.
La Chine continue de voir augmenter l’effectif des porcs et des truies, ce qui améliore l'équilibre entre l'offre et la demande dans le pays.
Compte tenu des heures graves que nous vivons, nous avançons la publication de ce commentaire mensuel de quelques jours.