Optimisme ? Joie ? Bonheur ? Non, au-delà !
Le prix du porc a augmenté de 32% en Espagne en douze semaines. L'exportation vers la Chine et l'ouverture d'un nouvel abattoir ne laissent penser qu'à plus de hausses.
Le prix du porc a augmenté de 32% en Espagne en douze semaines. L'exportation vers la Chine et l'ouverture d'un nouvel abattoir ne laissent penser qu'à plus de hausses.
Durant cette période de réduction d’activité, les marchés sont à l’équilibre entre une offre peu abondante et un commerce toujours dynamique, à l’intérieur comme à l’export.
Le commerce porcin européen est entré, dès la semaine Pascale, dans une période de 3 semaines successives à jour férié. Cependant, en raison d’une demande soutenue, tant à l’export que sur les marchés intérieurs, la fluidité ne devrait pas être remise en cause durant cette période.
Après plusieurs semaines de hausses de prix record, les marchés vont s’accorder une pause.
La situation actuelle en Chine présente de nombreuses similitudes avec l'ancienne époque cyclique de la liquidation des élevages.
Le mouvement général de hausse enclenché la semaine précédente en Europe s’est amplifié cette dernière semaine avec un signal allemand sans ambiguïté : + 7 cents.
La hausse du cours, tant attendue en Allemagne et ailleurs, a été obtenue malgré une certaine résistance de la part de quelques grands abattoirs nationaux.
L’attente des éleveurs allemands a encore été déçue à la suite de la nouvelle reconduction de la référence allemande mercredi dernier.
La dernière semaine de février aura apporté peu de changement dans l’orientation des cours sur la majorité des places de cotation, en particulier au Nord de l’Europe.
La production et la consommation de viande de porc, la chute du pouvoir d'achat en Chine, la guerre commerciale avec les États-Unis et la mondialisation font partie des problèmes qui se posent et de nombreux autres vont s'ajouter.
Guillem Burset prédit une année 2019 très rentable, mais pas pour tous les acteurs de la chaîne...
La faiblesse du commerce de la viande freine toujours les évolutions de prix sur le marché du porc vivant.
La baisse des offres dans de nombreux bassins de production européens inverse le rapport de force entre la production et les entreprises d’abattage, avec une confirmation des orientations positives des prix de base.
Tandis que le marché de l’offre semble se fluidifier un peu partout, le marché de la viande peine toujours à absorber les hauts volumes accumulés depuis la fin 2018.
Pour la 16ème semaine consécutive (4 mois !), le prix de référence est resté inchangé.