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La stabilisation des cours à la mi-février semble indiquer que le marché européen du porc a trouvé un équilibre mais les perspectives à court et moyen terme demeurent brumeuses

Il semble que le cours a commencé sa hausse printanière mais beaucoup de facteurs interviennent.Tant que la Russie restera fermée l‘effondrement sera inévitable sur certaines pièces comme les morceaux gras.

Une bonne gestion des approvisionnements en porcs au moment des fêtes a permis une stabilisation des cours durant les premières semaines de janvier.

La baisse des cours devrait être limitée au moment des fêtes et la reprise du marché devrait s'accélérer début janvier. Les difficultés allemandes à l’export pourraient cependant peser sur le marché.

L'Europe a du mal à placer sa viande: la Russie restreint les importations et sur les destinations asiatiques il faut rivaliser avec la viande de porc sensiblement moins chère du continent américain.

Dans les semaines à venir, il est peut probable que la chute des cours se poursuivent.

L’offre toujours en baisse devrait compenser une demande plus frileuse et les cours européens devraient a minima se stabiliser au niveau atteint. Le prix moyen perçu par un éleveur dépassent pour la première fois de l’année le coût de revient moyen estimé pour un naisseur-engraisseur.

L'année sera splendide pour l'économie des éleveurs, une année à encadrer !

En Europe, la perspective des semaines à venir est plus optimiste pour les éleveurs. Avec la baisse sensible de l’offre partout en Europe, le facteur météo influera chaque semaine sur l’évolution des cours et les dernières nouvelles des marchés des matières premières sont favorables à une baisse des cours.

En France, la demande en porc frais pourrait maintenir les cours, si le soleil se maintient. Car la météo, plus que jamais, sera un facteur clé de l’évolution des cours en cette période estivale.

Il est clair que la Chine veut s’assurer une importante source d'approvisionnement pour, si nécessaire, satisfaire ses citoyens avec un pouvoir d'achat suffisant, groupe en croissance constante.

Canada, Etats-Unis, Allemagne, Espagne ... tous les grands exportateurs ont vu leur accès au marché russe coupé.

Les opérateurs de la filière porcine attendent l’arrivée du beau temps et de la saison des grillades avec impatience, pour faire décoller les prix et la consommation intérieure.

La réduction du cheptel de truies dans toute l'UE est plus qu'un signe avant-coureur de fermeté, c'est presque une garantie que le porc restera cher pour un moment.

La décision (politique?) d’aujourd'hui de monter de 1,40 centimes doit être interprétée comme le signe qu’Février toutes les sessions de Mercolleida seront agitées.

Dans les semaines à venir, les effets des promotions combinés au redémarrage des exportations pays tiers avec une offre en porcs charcutiers prévue en nette baisse par rapport à 2012 devraient doper la demande européenne.