Substituts de viande élaborés à base de plantes
Dans quelle mesure le secteur de la viande est-il préparé à assumer que 25% de sa production actuelle sera remplacée par ce type de produits au cours des cinq prochaines années ?
Dans quelle mesure le secteur de la viande est-il préparé à assumer que 25% de sa production actuelle sera remplacée par ce type de produits au cours des cinq prochaines années ?
Les marchés s’équilibrent entre des offres en augmentation et une demande qui s’améliore, les ventes à l’export venant soutenir ou relayer les marchés intérieurs.
Les résultats du premier semestre montrent déjà une hausse des exportations européennes vers les pays tiers de 14,7% dont une croissance de 41,9 % uniquement pour la Chine.
La tendance positive observée en Europe ces dernières semaines s’est poursuivie la semaine dernière, quoique de façon plus mesurée.
La chaleur accablante qui s’est abattue sur toute l’Europe la semaine passée a réduit encore un peu plus les offres qui se situent déjà dans leur creux annuel.
La référence allemande a entraîné dans sa chute les autres cotations des pays du Nord de l’Europe, leurs marchés intérieurs étant également assez calmes durant la période estivale.
Comme souvent en été, les marchés européens divergent, qu’ils se situent au Nord ou au Sud de l’Europe.
Le marché européen de cette dernière semaine n’a apporté aucune nouveauté entre d’une part des offres très limitées, caractérisées par de fortes baisses de poids et d’autre part, une demande de viande de porc jugée toujours insuffisante pour insuffler un nouvel élan au prix du porc.
La faiblesse des marchés intérieurs qui sévit depuis quelques semaines s’est amplifiée avec la canicule qui s’est abattue sur l’Europe durant la semaine passée. Il est vrai que cela a été compensé par un ralentissement de la croissance des porcs, amplifiant la rareté de l’offre.
En 2019, la production porcine européenne devrait se stabiliser. Une consommation intérieure baissière dans l’UE à 28 et une forte demande des pays tiers devraient tirer le prix du porc à la hausse.
Peu d’évolution de prix sur la majorité des places européennes à l’approche de cette fin juin. Le niveau des offres est bas comme de coutume à cette période de l’année mais la demande sur les marchés intérieurs reste insuffisante pour insuffler un nouvel élan à la progression des cours. Face à la faiblesse du commerce intérieur, des concessions de prix sont faites sur certaines pièces, en particulier le jambon.
Les leçons que nous pouvons tirer de la situation actuelle en Chine pour faire face aux menaces futures allant au-delà des problèmes de santé.
Sur le marché de la viande, les pressions sont de plus en plus forte avec des demandes de baisse de tarifs pour certaines pièces, aussi bien sur les marchés européens qu’à l’exportation.
Malgré la présence d’un nouveau férié pour cette nouvelle semaine dans une bonne partie des pays du nord de l’Europe (Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Belgique, Autriche …), les cours sont repartis à la hausse dans un contexte compliqué d’offres faibles tandis que le marché de la viande maintient la pression à la baisse avec des concessions sur certaines pièces.
Le mois de mai se termine sur des cours stables dans le nord de l’Europe, car malgré la faiblesse des offres, les ventes sur les marchés intérieurs sont insuffisantes et le férié de l’Ascension équilibre les rapports offre/demande.
La Chine continue à acheter, mais avec le frein à main mis. Quoi qu'il en soit, le prix espagnol est déjà supérieur à 1,41 et le temps estival n'a pas encore commencé.