Page 13 sur Articles sur antibiotique

Le rapport montre que les ventes et la distribution des antimicrobiens pour usage sur animaux destinés à la production d'aliments ont augmenté de 1% entre 2014 et 2015, la plus faible croissance annuelle depuis 2009.

Réduire l'utilisation d’antimicrobiens chez les animaux producteurs de denrées alimentaires, les remplacer si possible et repenser le système de production animale est essentiel pour l'avenir de la santé animale et de la santé publique.

La mise en place du GFI #213 est une étape significative dans la volonté nationale d'aborder l'usage d'antimicrobiens d'importance médicale sur les animaux destinés à la production d'aliments.

Un des changements clefs des nouvelles règlementations de la FDA est que les antibiotiques d'importance médicale ne peuvent plus être utilisés comme stimulateurs de croissance en production animale.

L’OIE publie sa Stratégie sur l’antibiorésistance et l’usage prudent des agents antimicrobiens pour lutter contre la menace représentée par l’antibiorésistance. La santé et le bien-être animal dépendent de la disponibilité, de l’efficacité et de l’usage approprié de produits antimicrobiens de qualité.

En médecine vétérinaire, outre l'éventualité d'un transfert de la résistance aux antimicrobiens des animaux aux humains (et inversement), le colloque a montré qu’il existait des initiatives réussies et économiquement viables de réduction du recours aux antibiotiques en élevages.

Le premier Comité Interministériel pour la Santé consacré à l’antibiorésistance a permis de définir une feuille de route gouvernementale composée de 40 actions réparties en 13 mesures phares, visant à diminuer la consommation d’antibiotiques de 25% d’ici 2018.

La consommation d'antimicrobiens chez les porcs - calculée par doses et ajustée au nombre de porcs produits par année - a été de 22% moindre en 2015 qu'en 2009.

Le tonnage vendu de principes actifs en 2015, s’élève à 514,3 tonnes d’antibiotiques, il s'agit du tonnage le plus faible enregistré depuis le début du suivi.

Tout en faisant preuve de prudence quant aux aspects qu’il reste à élucider, les auteurs du rapport mettent en évidence les preuves irréfutables de l'ampleur de la menace.

La décision est subordonnée à la cession de plusieurs vaccins et médicaments à usage vétérinaire.

Le nouveau Plan d'Action se concentrera sur le soutien aux Etats Membres, pour l'établissement, la mise en place et le contrôle de leurs Plans d'Action Nationaux et de renforcer son rôle de leader dans les enceintes mondiales, notamment au sein des organisations internationales et avec les principaux partenaires commerciaux.

Ces indicateurs, demandés par la Commission européenne, aideront aussi les gestionnaires des risques à évaluer l’impact des mesures d’atténuation et l’efficacité de leurs plans d’action.

L'évaluation conclut que le Plan d'Action a eu une claire valeur ajoutée, en tant que symbole d'engagement politique et qu'il a stimulé diverses actions parmi les Etats Membres, et aussi servi à renforcer la coopération internationale.

En général, porcs, bovins, volailles et ovins/caprins ont représenté respectivement 33% (19.593), 32% (18.855), 14% (8.050) et 13% (7.801), de PCU dans les 29 pays.

EPRUMA et la Présidence slovaque de l'UE ont participé à une table ronde pour créer une compréhension commune de l'usage responsable des médicaments vétérinaires dans l'UE. A cette occasion, les partenaires EPRUMA ont signé une déclaration mettant en avant leur engagement à poursuivre des objectifs communs dans les années à venir.